
Josée Blanchette
Chroniqueuse @LeDevoir, auteure, électron libre. Fée des confitures.
Articles
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3 weeks ago |
ledevoir.com | Josée Blanchette
À la douce mémoire de Marc Desjardins, lecteur assidu et apôtre de l’amour. Sean est jeune, intrépide, immortel comme on l’est à 23 ans. Il ne se doutait pas que la vie est fragile. Maintenant, il sait. La semaine dernière, je me suis précipitée aux soins intensifs, où il était plongé dans le coma après un grave accident de vélo. Je pleurais au-dessus de son lit comme pleure une maman d’adoption au cœur brisé. Cet enfant était seul au monde, suspendu entre la vie et la mort.
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4 weeks ago |
ledevoir.com | Josée Blanchette
Vous n’y avez peut-être pas porté attention parce que — au choix — l’Australie se noie, le Manitoba brûle et le nord de l’Europe se dessèche, mais le harfang des neiges, symbole du Québec, a été déclaré espèce menacée la semaine dernière dans l’indifférence générale. La biodiversité perd des plumes.
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1 month ago |
ledevoir.com | Josée Blanchette
Ce sera finalement l’histoire de Coralie Léveillé, la fille de Giovanni Apollo (à la une du Devoir de samedi dernier ; une accusation d’inceste à visage découvert), qui aura été la goutte de trop. Brave femme. Mon cœur saigne pour elle. Et pour toutes celles que j’accompagne en silence de mes prières et de mes oripeaux de courage depuis des lunes. J’avais décidé de remettre sous le tapis cette désagréable expérience de mise au jour de ma propre histoire l’automne dernier.
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1 month ago |
ledevoir.com | Josée Blanchette
J’aimerais dire qu’elle m’a assez fait souffrir, mais ce serait injuste, car elle me répare aussi. J’aimerais l’envoyer paître parfois, mais je sais qu’elle est ma plus sûre alliée. On pourrait songer à une relation toxique si le mot « misanthrope » n’existait pas. À trop la fréquenter, je pourrais me perdre. J’en ai besoin quotidiennement et je me porte volontaire pour être ministre (bénévole) de la Soledad. On la trompe, on la meuble ou on la travestit. Moi, je la préfère toute nue, cul sec.
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1 month ago |
ledevoir.com | Josée Blanchette
Bien sûr que tu te tortures avec cette question, ze question, pensant dompter ton instinct, celui-là même que tu ne convoques jamais de toute façon, habituée que tu es à tout raisonner. Il n’y a pas que les tripes au rendez-vous, il y a aussi la pression sociale (parents, amis, J.D. Vance, le pape, Instagram), la construction symbolique sur laquelle repose toute la société, le mythe de la mère qui pèse sur chaque être vivant. Nous sommes tous nés d’une maman.
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Il y en qui font la guerre. D’autres font que l’amour triomphe. Mon #zeitgeist sur la Main un vendredi. Une puff de liberté @LeDevoir https://t.co/QQtE3BYEMU

Au motel dernier repos. Entre soins intensifs et cimetière, petite incursion dans l’Outre-monde. Mon #zeitgeist @LeDevoir https://t.co/fqCiM8cEB5

RT @TheoLaubry: OMG! Le clash Trump - Musk se poursuit sur les réseaux sociaux et c’est explosif comme en témoignent les messages ci-dessou…