Marie Briand-Locu

2 weeks ago | leparisien.fr | Marie Briand-Locu

Avec son haut rouge à dentelle, son pantalon de la même couleur et ses baskets aux pieds, Danielle, 77 ans, dégage une sacrée allure. Même son vernis à ongles est assorti. « Dans sa garde-robe, elle a aussi un ensemble avec une veste en jean et un jean », se targue Nathalie, la vendeuse de la boutique Pretty Woman à Chelles (Seine-et-Marne). Ce magasin de prêt-à-porter propose un service de relooking à destination de femmes âgées et des personnes handicapées.

3 weeks ago | leparisien.fr | Marie Briand-Locu

Pour la première fois, des agneaux franciliens ont été vendus au marché de Rungis (Val-de-Marne) pour Pâques. La filière avait disparu dans la région depuis les années 1990 à cause des difficultés traversées par les agriculteurs, notamment en raison de la hausse des charges. « Dans les années 2000, il restait peu d’élevages ovins », rappelle David Tourte, éleveur près de Nemours (Seine-et-Marne) et président des bergers d’Île-de-France. Mais depuis cinq ans, la tendance s’inverse.

3 weeks ago | leparisien.fr | Marie Briand-Locu

Les larmes lui montent aux yeux quand elle se souvient de ce « moment ». Il y a deux ans, Emmanuelle, 38 ans, apprend soudainement que son fils de 8 ans est diagnostiqué autiste. « C’est un bus qui me roule dessus », image-t-elle. Juste après, la trentenaire en désarroi passe par hasard devant l’église Notre-Dame-des-Ardents à Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne). Cette habitante de la ville sent « qu’il faut qu’elle y aille ».

3 weeks ago | leparisien.fr | Marie Briand-Locu

La photographie de l’adolescente de 12 ans, le bras ensanglanté sur son lit d’hôpital, est glaçante. « Je n’arrive plus à sortir de chez moi », frissonne Samia (le prénom a été changé), prostrée dans sa chambre depuis l’attaque. Le dimanche 6 avril, cette collégienne scolarisée en 5e a été agressée et mordue par un chien malinois en face du 1, allée Poétique à Émerainville (Seine-et-Marne). Cette agression lui a valu deux morsures au bras qui ont été soignées par sept points de suture.

3 weeks ago | leparisien.fr | Marie Briand-Locu

Pendant son discours, sa voix se brise lorsqu’il évoque son oncle, un instituteur mort d’épuisement, et un autre frère de son père ainsi que sa tante, assassinés avec leur bébé à la prison S21 par le régime des Khmers rouges il y a cinquante ans. « L’oubli est une seconde mort. Nous refusons qu’ils meurent deux fois », souffle Sun-Lay Tan, président de l’association Fragmentis Vitae Asia, devant une foule de descendants cambodgiens.