Myriam Boutoulle

1 week ago | connaissancedesarts.com | Myriam Boutoulle

Dès 1968, la pionnière Vera Molnár (1924-2023)  avait posé les jalons d’un art généré par ordinateur. Depuis les années 2010, artistes-plasticiens et photographes s’approprient l’intelligence artificielle (IA) pour l’interroger, la réinventer et l’intégrer dans leurs processus créatifs. Une vaste exposition à Paris, au Jeu de Paume, qui se tient du 11 avril au 21 septembre 2025, présente une sélection de ces œuvres qui redéfinissent les notions d’auteur, d’originalité et de créativité.

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Le Géorgien David Meskhi, qui accompagnait son père entraîneur de l’équipe nationale de gymnastique de l’ex-Union soviétique dans les années 1980, a d’abord pratiqué l’image documentaire avant de se consacrer à la photographie plasticienne, à voir au MAMC de Saint-Étienne. « J’utilise le corps comme un instrument, à la manière d’un peintre utilisant un pinceau », dit ce fervent admirateur de l’artiste Gerhard Richter (né en 1932).

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Formée aux techniques traditionnelles, la plumassière originaire de Toulouse métamorphose la matière duveteuse en tableaux, mosaïques ou marqueteries. « Mon truc en plumes », chantait Lady Gaga lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Plus artiste que diva, Valérie Tanfin utilise les techniques traditionnelles de la plumasserie de haute couture et du cabaret pour imaginer des créations originales, présentées à Homo Faber en 2022 et à Révélations en 2023.

1 month ago | connaissancedesarts.com | Myriam Boutoulle

6 décembre 2024. C’est un jour de restitution des workshops (ateliers) à l’ESAD. Entre timidité et audace, les étudiants présentent des esquisses, des dessins, des maquettes, des prototypes, expliquent leurs projets et leurs processus de création, face à l’écoute bienveillante et constructive de designers invités pendant deux semaines.

2 months ago | connaissancedesarts.com | Myriam Boutoulle

« Là où l’on brûle des livres, on finit par brûler des hommes » prophétisait le poète Heinrich Heine en 1853. Les photographies des autodafés de 1933 hantent les mémoires, mais aucune image ne documente les destructions d’œuvres d’art moderne qualifiées de « dégénérées » par le régime national-socialiste, réduites en cendres dès 1936 à la Nationalgalerie berlinoise.