Zacharie Goudreault

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L’abandon du projet de rénovation de l’école FACE, qui sera mise en vente, est la « décision responsable » à prendre pour respecter la capacité de payer des contribuables, a martelé mardi le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, alors que parents et élus continuent d’exprimer leur mécontentement face à cette décision controversée. Rénover ce bâtiment patrimonial de cinq étages, construit en 1914, aurait coûté au bas mot 375 millions de dollars.

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Les élèves, les parents et les enseignants attachés au bâtiment patrimonial qui héberge depuis un demi-siècle l’école primaire et secondaire à vocation artistique FACE n’entendent pas baisser les bras. Après avoir manifesté bruyamment lundi matin, ils achemineront prochainement une lettre au ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, et feront circuler une pétition dans l’espoir qu’elle trouvera écho à l’Assemblée nationale, a appris Le Devoir.

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La dégradation de centres de la petite enfance (CPE) et de garderies privées subventionnées inquiète la direction de plusieurs de ces établissements, des éducatrices et une experte, qui appréhendent les effets d’un manque de financement dans l’entretien de ces lieux sur le bien-être de milliers d’enfants qui fréquentent leurs installations vieillissantes.

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L’Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE) lève un drapeau rouge. La baisse attendue du budget consacré à l’entretien de ces établissements et le resserrement des critères permettant d’obtenir de l’aide financière pour réaliser des rénovations majeures pourraient mener à une baisse de la qualité des services offerts à de nombreux enfants dans la province.

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Les coûts de rénovation de l’école FACE, au centre-ville de Montréal, ont explosé pour atteindre 375 millions de dollars, a appris Le Devoir. Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a ainsi décidé de laisser tomber le projet de réfection de ce bâtiment, qui sera mis en vente, tandis que les deux écoles qui devaient accueillir les quelque 1300 élèves concernés temporairement le feront plutôt de façon permanente.