
Philippe Lançon
Journalist at Libération
Articles
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3 days ago |
liberation.fr | Pascal Perich |Philippe Lançon
RécitsArticle réservé aux abonnésLe cahier Livres de LibédossierCes trois récits de David Grann sont des histoires de disparitions réelles et ils se passent essentiellement là où ils finissent : au Guatemala, à Cuba, en Amazonie. Qui dit disparition, dit recherche : l’écrivain américain part sur les traces des morts avec l’opiniâtreté maniaque et enjouée dont ceux-ci n’étaient pas dépourvus. La plupart de ses textes, écrit-il, «ont un point commun : l’obsession.
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3 days ago |
flipboard.com | Philippe Lançon
3 days agoDans une décision historique, la justice du Guatemala a condamné vendredi 30 mai trois anciens membres de groupes paramilitaires à 40 ans de prison pour des viols commis pendant la guerre civile dans les années 1990. Leurs victimes : des femmes des communautés indigènes, particulièrement ciblées …
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3 days ago |
charliehebdo.fr | Philippe Lançon
Les bibliothèques et les librairies d’occasion sont comme les synagogues et les cimetières juifs dans les pays antisémites, comme n’importe quelle trace de civilisation à Gaza : elles finiront par disparaître. Pour l’instant, on y trouve encore cette denrée rare, épuisée partout ailleurs : les petits livres oubliés. Des seconds rôles sans postérité, mais non sans talent, qui ont marqué ceux qui les ont suivis, pour des raisons parfois frivoles, parfois non.
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1 week ago |
liberation.fr | Philippe Lançon
LittératureArticle réservé aux abonnésLe cahier Livres de LibédossierA Palerme, sur le tournage du Guépard, Visconti exige qu’elle soit teinte en brun. A Rome, sur le tournage de Huit et demi, Fellini exige qu’elle soit teinte en châtain clair. On est en 1962. Les deux cinéastes ne se parlent plus depuis huit ans. Ni l’un ni l’autre ne veulent de perruque pour l’actrice. Claudia Cardinale, 25 ans, passe donc d’une ville, d’une couleur et d’un film à l’autre.
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1 week ago |
charliehebdo.fr | Philippe Lançon
Je lis La Contrevie, de Philip Roth. Le roman date de 1986. L’avais-je lu ? Je ne sais plus. J’ai toujours eu du mal à finir les romans de Roth, surtout les longs. Je me souviens de parties, d’hommes, de scènes. J’oublie l’ensemble, cet interminable flux d’acrobaties bavardes. Il arrive un moment où j’ai envie de dire au narrateur, à ses personnages, aussi brillants et drôles soient-ils : « Tais-toi ! » Pourtant, j’y reviens. Avec ce livre, Roth a mis les voiles.
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